Samedi 22 février, Gilbert, Floréal et moi (Gérard) sommes allés à la mediathèque de Quimperlé pour la conférence-débat sur la permaculture. Daniel et Claire y étaient déjà.
C'est à une quarantaine de personnes que David Saulais, maraîcher à Clohars-Carnoet et Benjamin Cariou, restaurateur à Quimperlé "Faim2loup" ont fait découvrir la permaculture.
Les seuls appareils techniques admis sur l'exploitation de David Saulais sont ceux de la communication. Pas de tracteur, mais caméras et appareils photos permettent de partager au mieux les expériences. À écouter David Saulais, on pourrait penser que l'agriculture est un métier de tout repos... Le jeune paysan cloharsien utilise tout un tas d'astuces afin d'éviter les travaux stérilement contraignants. Les cultures surélevées, par exemple, évitent les tensions du dos. Le désherbage est supprimé grâce à des « feintes » (faux semis, travail de la terre uniquement en surface) qui perturbent les adventices, ces petites plantes qui poussent là où on ne les attend pas. Aboutir à un écosystème autonome Mais loin de se la couler douce, David Saulais exploite le temps ainsi gagné, en expérimentant, en observant et en se saisissant « de tout ce qui est à sa portée pour avancer », la biodynamie, par exemple ou l'association favorable de plantes. Ses méthodes appliquent les principes de la permaculture, la culture permanente, avec l'objectif d'aboutir à un écosystème autonome, durable et respectueux de l'environnement... et de l'exploitant ! Un projet de forêt comestible Ceux qui auraient raté la présentation de David Saulais, organisée samedi, à la médiathèque, par les membres des Jardins partagés quimperlois, peuvent toujours se rendre à la ferme de La Grenouillère, Poult-ar-Raned, entre Lan-Justis et le Pouldu, pour la vente de ses légumes biologiques, tous les mercredis, de 11 h à 13 h, ou afin de participer à son projet de forêt comestible, qui sera constituée de 1.000 arbres fruitiers, plantés par des enfants qui pourront ensuite en récolter les fruits.
Et un article de Ouest-France:
David Saulais, de la ferme Poull ar Raned, située au lieu-dit La grenouillère, entre le carrefour de Lann-Justis et le Pouldu est un maraîcher atypique adepte de la permaculture « de la culture sans travail du sol, au naturel, avec des engrais naturels ». Il précise : « Je fabrique moi-même le compost pour mes légumes et je suis en contact avec les communes et paysagistes pour récupérer les tontes de gazons, en particulier et les engrais comme les purins d'ail, d'ortie ou de pissenlit. »
David Saulais a établi ses serres et ses cultures en cercle pour créer un triskel qui sera visible du ciel sur un terrain de 8 000 m2. Pour relier ces trois cercles de cultures maraîchères, il a l'intention de planter des arbres fruitiers ou autres afin de créer une forêt « pour avoir un sol plus fertile avec les humus forestiers ». Il espère « planter 1 000 variétés en 5 ans ».
Un arbre, un enfant
Pour réaliser ce projet, il invite les enfants de la région à acheter un arbre qu'il plantera et qu'il entretiendra sur cette terre de la « Grenouillère ». « En contrepartie, l'arbre portera, une plaquette précisant son essence et le prénom du donateur qui pourra venir cueillir lui-même ses fruits quand il le voudra, comme il le voudra ». David Soulais rajoute : « d'autres arbres de nos régions, à fleurs ou autres, voire même exotiques pourront être plantés car je dispose d'une serre de 150 m2 ». Contact : david.soulais@hotmail.fr ou 06 14 92 14 00.
David Saulais a choisi la permaculture, c'est-à-dire le « laisser-faire », le non agir avec un contrôle minimum, car elle correspond à sa philosophie, sa façon de vivre. Trois cercles de 10 m de diamètre (un triskell vu du ciel) sont formés par des buttes. Sur ces buttes différentes espèces associées se retrouvent et se rendent service : ails, oignons au ras du sol, plus haut des choux, du persil, des courges (celles-ci jouent le rôle de couvre-sol). Plus loin des espaces pomme de terre plantées en tenant compte de la lune...
Plus largement, selon WWikipedia la permaculture s'appuie sur une éthique qui peut être résumée ainsi1 :
Prendre soin de la nature (les sols, les forêts et l’eau), prendre soin de l’humain (soi-même, la communauté et les générations futures), partager équitablement (limiter la consommation, redistribuer les surplus).
Pour nos jardins cela se traduit par le non travail du sol et le semis direct: on nourrit le sol (et non la plante) en accumulant sur le sol une litière qui fait office de mulch et de nourriture. Le sol étant vivant car constamment nourri par des apports de matières organiques, le travail du sol n’est plus nécessaire, il se fait par le travail de la vie du sol
Le 7 octobre 2014 nous avions fait faire une analyse de terre. Connaitre le sol de son jardin est nécessaire au jardinier. Les résultats de l'analyse de terre effectuée début octobre 2014 sur 4 prélèvements sur 4 parcelles (en haut à droite, à gauche, en bas, à droite, à gauche) sont les suivants: La structure du sol de nos parcelles est nettement argileuse. ph de 5,9, un peu défavorable à l'activité microbienne du sol, en particulier pour les bactéries. La zone optimale est située entre 6 et 7. Une action correctrice serait d'apporter chaque année durant 4 ans 8 à 9 kg de chaux par parcelle. Mieux, encore plus efficace, écologique et permis: des coquilles d’huîtres, pilées ou non. Les éléments nutritifs sont à un niveau bas, mais qui n'est pas inquiétant: en g/kg K2O (potassium) échangeable 0,10 quand le niveau satisfaisant serait de 0,19 à 0,32 CaO (calcium) échangeable 1,58 quand le niveau satisfaisant serait de 2,62 à 3,29 MgO (magnésium) échangeable 0,10 quand le...
Ouest-France Publié le 08/03/2021 Mellac. Les jardiniers de retour à Feunteun-Don Les jardiniers se sont retrouvés pour une matinée de travaux en commun vec l’arrivée des beaux jours, la vie reprend dans les parcelles des jardins familiaux de Feuteun-Don. Patrice Cabel, le président de l’association qui vient de faire l’acquisition d’un nouveau motoculteur, avait organisé, samedi, une matinée de travail en commun afin de nettoyer les parcelles et les allées et de remplacer la serrure du portail. Dix nouveaux adhérents Ce fut aussi l’occasion de présenter les dix nouveaux adhérents qui ont rejoint l’association, leur remettre leur clé, échanger sur les statuts et le règlement intérieur de l’association créée en 2012 et basée sur l’entraide et la solidarité. Depuis quelques années, le nombre de jardiniers baissait mais, pour la seconde année, les jardins familiaux attirent à nouveau. Et cette année, toutes les parcelles de cet espace collectif de 4 500...
J'apporte les potirons au restaurant scolaire (photo de Didier R) ou m'attendent les jardiniers éplucheurs. Gilbert, Daniel, Jean-Luc, Michel, Joëlle, Françoise et moi avons apporté, épluché et découpé les potirons cultivés pour Halloween et le repas des anciens. Bon appétit!
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