Frelons asiatiques, gâteau breton, les jardiniers sur tous les fronts!

 Deux jardiniers à l'honneur:
Philippe, référent pour Mellac dans le cadre de la lutte contre le frelon asiatique. (Philippe: au dernier rang, plus haut pour voir plus loin...) Son aide sera précieuse aux jardins familiaux pour protéger les abeilles de Feunteun don. Ci-dessous tirés du Télégramme:
1. Chaque commune de la Cocopaq a son référent frelon asiatique. 2. Voici...
On ne l'éliminera pas, il faudra vivre avec ». Ce constat posé, les élus du Pays de Quimperlé ont néanmoins décidé de ne pas abandonner le terrain au frelon asiatique. L'hyménoptère est invasif, destructeur, et dangereux. Dans chaque commune, un référent sera la tête de pont pour mener une stratégie encore unique en Bretagne pour une communauté. Par une délibération votée en février, la communauté de commune a approuvé la compétence « lutte contre le développement du frelon asiatique » et prend donc en charge un dispositif contre cet insecte « afin de protéger les populations, préserver les pollinisateurs et respecter la biodiversité ». Un référent par commune Un plan d'action qui repose sur la création d'un collège de référents, un par commune. Employés communaux, élus ou apiculteurs bénévoles, ils étaient hier en formation à la mairie de Mellac. « À la différence des autres hyménoptères, quand le frelon asiatique attaque, c'est en escadrille » affirme Gilbert Morizur, président de l'Abeille finistérienne. Un danger parfois contesté, mais qu'on n'a pas envie de voir confirmé par les faits. Les spécialistes estiment à plus de 500 le nombre de nouvelles reines pour chaque nid. Sur le nombre, une dizaine parvient à créer un nouveau nid, soit une multiplication potentielle de nombre de nids par dix chaque année. 40 nids en 2014 400 nids en 2015 ? Sur le territoire de la Cocopaq, 40 nids ont été répertoriés l'an passé. Y en aura-t-il 400 en 2015 ? C'est à cette croissance exponentielle que les élus veulent faire barrage. Les référents seront les interlocuteurs de la population dans les communes pour accompagner les habitants dans les conduites à tenir, méthodes de lutte et bases de la protection des individus. Hier, avec les responsables de l'association l'Abeille vivante, ils se sont penchés sur la reconnaissance de l'insecte, son cycle de vie (un nid dure une année), les bonnes périodes de piégeage et les méthodes d'éradication des nids. Ainsi, de février à mai la reine est-elle plus fragile. Fécondée l'été précédent, elle est occupée à construire le nid primaire (il peut y avoir trois nids pour une seule reine), à pondre, à nourrir ses larves. « Une destruction en hiver ne sert à rien. La reine meurt, le nid va s'autodétruire ». L'objectif premier est donc de « limiter la dissémination et l'implantation de nids en capturant les fondatrices au fur et à mesure de leur arrivée ». Plusieurs types de pièges ont été présentés aux participants, artisanaux sous forme de bouteille renversée, ou issus du commerce. Mais Gilbert Morizur pointe un souci d'approvisionnement en pièges : « Les industriels ne suivent pas, on n'arrivera pas à en fournir à tout le monde ». La Cocopaq a déjà passé commande par l'intermédiaire de l'Abeille vivante, arguant d'une certaine priorité par la voix de Marcel Jambou : « on est ici dans un territoire où on a pris sérieusement l'engagement de s'attaquer à la bête ». À la charge de la Cocopaq Une destruction simple d'un nid coûte environ 120 €, si l'intervention nécessite une nacelle ou d'autres équipements, le coût peut être très lourd. La Cocopaq compétente, cela veut dire, pour les particuliers, une prise en charge de la destruction des nids par la communauté. Quand une personne observe un nid, elle doit alerter sa mairie. Celle-ci relaiera l'information au référent de la commune. L'intervention éventuelle sera menée par une société privée à la demande de la Cocopaq (selon un protocole en cours d'élaboration) et financée par la communauté. Celle-ci a prévu pour 2015 une enveloppe globale (formation et destructions) de 20.000 €. Les pompiers n'interviennent pour leur part qu'en cas de danger. Et aussi Apparu en France en 2004, le frelon asiatique est particulièrement présent sur le Sud-Ouest. Il est classé (arrêté ministériel de 2012) dans la liste des dangers sanitaires de 2e catégorie. En 2014, huit décès dus au frelon asiatique ont été recensés en France.

Et dans un autre domaine, Audrey jardinière pâtissière, sacrée reine mondiale du gâteau breton!

Audrey Mainguy a fini deuxième au Mondial amateur du meilleur gâteau breton, pour sa première participation. La Mellacoise, Audrey Mainguy, âgée de 34 ans, a participé pour la première fois, le week-end dernier, au Mondial amateur du meilleur gâteau breton qui s'est déroulé à Ploemeur (Morbihan). Audrey Mainguy a concocté une recette transmise par sa mère qui l'avait apprise elle-même de sa mère ; la recette se transmet de mère à fille depuis plusieurs générations. Audrey apprécie de cuisiner, et c'est sur les conseils d'une collègue qui avait goûté son gâteau breton, qu'Audrey s'est inscrite au concours. Bien lui en a pris car elle a reçu le deuxième prix, derrière le Bannalécois, Alain Baudin. Audrey Mainguy a déjà décidé de retenter sa chance, l'an prochain, avec comme objectif de faire encore mieux.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Analyse de terre

Retours en arrière